Eteria et Taup'débouchage, leur approche du recrutement

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publié le : 23-05-2023

Dans cet interview, nous sommes allés à la rencontre d'Olivier GABEN, gérant de deux sociétés, nous lui avons donné la parole pour s'exprimer sur le sujet du recrutement :

Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier ?

Je suis Olivier Gaben, chef d'entreprises et je gère deux sociétés différentes : la première s'appelle « ETERIA », on fait de l'entretien de logements privés pour des bailleurs sociaux ou des syndics. Dans cette entreprise, ça peut aller de la recherche de fuite à la réparation d’un volet roulant, à remettre des tuiles en place sur un toit : c’est très varié.

Et la deuxième activité, c'est « Taup'débouchage ». Avec « Taup'débouchage» on fait de l'hydrocurage de canalisations, du passage caméra, du pompage de fosse, etc.

Quelle est votre formation et le parcoursqui vous a amené à ce métier ?

Tout d’abord, j'ai un diplôme d'ingénieur de l’ESTP, et j’ai commencé ma carrière dans du conseil en marketing. J’ai eu un grand nombre de postes différents, par exemple j’ai commencé comme responsable marketing, puis j'ai fait de l’exploitation de carrières. J'ai aussi été responsable d'un centre de profit gérant un groupe de carrières. Ensuite, j’ai été directeur des performances industrielles, donc je devais entre autres réfléchir à comment améliorer la performance des outils industriels. J’ai fait tout cela pendant une quinzaine d'années.

Qu’aimez-vous le plus dans ce travail, votre quotidien ?

Je suis au quotidien quelqu'un d'assez curieux donc j’aime bien voir de nouvelles choses. Alors ce que j’aime beaucoup dans mon métier, c’est la découverte ! Et puis de toujours essayer de voir comment on peut améliorer les choses, comment on peut les optimiser avec ce qu’on a comme moyens.

Eteria et Taup débouchage, leur expérience avec un cabinet de recrutement

Question recrutement : quels sont les postes pour lesquels vous recrutez ?

En général, on recrute pour des postes d'opérateur ou de technicien. On recrute assez peu pour des cadres, mais plutôt des plombiers, des électriciens ou des chauffeurs de camion hydrocureur.

Quelles sont vos difficultés concernant le recrutement ?

On a démarré en recrutant des connaissances ou éventuellement en débauchant des gens qui travaillaient chez nos concurrents. Mais on a vite observé que ça avait ses limites.

On s’est rendu compte que le carnet d'adresses n'est pas suffisamment vaste pour pouvoir recruter de cette manière assez régulièrement. Premièrement parce que l'entreprise évolue et on a toujours besoin de nouveaux profils, ou parce que des gens nous quittent pour changer d'horizon.

On a alors ce besoin-là en recrutement qui doit être comblé. Même dans des petites entreprises, on a besoin de recruter assez souvent. Dans notre cas, il y a six ans, on n'était que 3 quand on a commencé et on est aujourd’hui 25. Il a donc fallu recruter et trouver les bons candidats pour faire évoluer nos entreprises.

Qu’attendez-vous de la part de chasseurs de têtes ?

Ce qu’on attend le plus de notre interlocuteur, c'est qu'il écoute notre besoin, et qu'il l'analyse bien sûr. Éventuellement qu'il le corrige si on a du mal à le définir. Et ensuite, je pense que le travail de tout recruteur, c’est de trouver le profil qui est en adéquation avec notre besoin.

Mais je pense que le plus important reste la première partie, c’est-à-dire l’écoute du besoin, parce que si la personne en face de nous n’est pas à l’écoute, on ne peut rien construire ensemble.

Quelle expérience retenez vous de l'accompagnement de Work&You ?

Nous n'avons jamais fait appel à un cabinet de recrutement avant vous. Vous êtes les premiers.

Mais si je devais résumer, je dirais qu’on a réussi avec Cédric, du cabinet de recrutement à Toulouse, à établir un rapport humain et pas un rapport froid et distant. De mon point de vue en tout cas, je pense qu’on a réussi à avoir une relation qui reste professionnelle, mais qui n’est pas purement liée à des objectifs. On a bien discuté afin de justement pouvoir aller plus loin. Ça, c'est un point que nous apprécions. Et puis je sens que derrière, même sans l’avoir rencontré, sa collaboratrice (que j’ai souvent eu au téléphone), a le même état d'esprit. Et pour une petite société comme la nôtre, c'est ce que nous recherchons.

Aujourd'hui, nous travaillons avec des partenaires dans d'autres domaines, que ce soit pour l'assurance, ou l'expert-comptable, nous attendons que tous les gens qui nous accompagnent soient toujours dans cet esprit-là. C’est très important pour nous, surtout que notre époque nous entraîne vers quelque chose de moins en moins humain, voire vers des robots.

Et nous en tout cas, nous attachons vraiment de l'importance à conserver cet aspect humain.